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1/10/2025
Acheter en Espagne peut sembler simple, mais ce n’est pas la même chose qu’en France. Entre démarches administratives, différences juridiques et fiscalité locale, mieux vaut bien préparer son projet. Que vous souhaitiez investir à Barcelone, vivre à Valence ou télétravailler à Séville, ce guide vous accompagne étape par étape.
Avant toute chose, il faut un NIE (Número de Identificación de Extranjero).
C’est un numéro personnel obligatoire pour acheter un bien, signer chez le notaire ou ouvrir un compte.
Vous pouvez faire la demande :
Il faut présenter un justificatif de projet (exemple : compromis de vente) et une pièce d’identité. Le NIE est valable à vie, même si vous n’habitez pas en Espagne.
(Source : Consulat général d’Espagne à Paris)
Pour régler les frais, l’impôt foncier et les charges, vous devrez ouvrir un compte bancaire local.
C’est aussi par ce compte que vous verserez l’acompte, les appels de fonds si c'est de l'achat dans le neuf, et les impôts locaux.
Choisissez une banque habituée à travailler avec des étrangers, comme Sabadell, CaixaBank, ou Bankinter.
Avant de visiter, déterminez clairement vos critères :
ville, quartier, usage (location, résidence secondaire), budget, état du bien, surface, fiscalité.
💡 Conseil : Faites-vous accompagner par un chasseur immobilier spécialisé, comme MeCaza, qui est présent sur le marché espagnol. Cela vous évite les pièges et vous fait gagner un temps précieux.
Une fois le bien choisi, vous signez un “contrato de arras”, équivalent au compromis de vente français.
Ce contrat n’offre pas de délai de rétractation comme en France. D’où l’intérêt d’être entouré d’un avocat ou d’un chasseur local qui vérifie les documents : titres de propriété, dettes, charges de copropriété, etc.
La vente définitive se fait devant un notaire espagnol. Il authentifie la vente, enregistre l’acte, et effectue les démarches fiscales.
Mais attention : le notaire n’a pas le même rôle qu’en France. Il ne vérifie pas tous les risques juridiques. Il se contente de certifier que la vente est légalement possible.
C’est pourquoi il est fortement conseillé de passer par un avocat spécialisé, qui vous représentera en toute transparence.
(Source : Notarios de España)
Outre le prix du bien, vous devrez prévoir 10 à 13 % de frais d’acquisition, selon la région et le type de bien :
Pensez aussi aux charges annuelles : impôts locaux (IBI), charges de copropriété, eau, gaz, assurance…
En tant que non-résident, vous êtes soumis à la fiscalité espagnole sur vos revenus locatifs.
Heureusement, la convention fiscale France-Espagne vous évite la double imposition.
Acheter un appartement en Espagne est accessible, mais les différences juridiques, fiscales et linguistiques peuvent rendre le projet complexe. Le mieux est de vous faire accompagner par :
Avec un bon bien, dans la bonne ville, et un accompagnement sérieux, votre projet immobilier en Espagne peut devenir une vraie réussite.
Article rédigé par Mélanie Jacquet, experte immobilière du blog MeCaza.
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