Comment éviter un prêt relais ?

Vous devez vendre pour acheter un nouveau logement, mais l’idée de souscrire un prêt relais vous inquiète. Entre calendrier, financement et risque de brader votre bien, il existe pourtant des alternatives concrètes. En tant que chasseur immobilier, je vous explique comment organiser votre projet pour limiter au maximum le recours au prêt relais, voire l’éviter complètement.

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15/12/2025

Comment éviter un prêt relais ?

Acheter un nouveau logement sans avoir encore vendu l’actuel est une situation très courante… et souvent source de stress. Le réflexe des banques est de proposer un prêt relais, mais ce montage reste cher, rigide et parfois dangereux lorsqu’il est mal dimensionné. En tant que chasseur immobilier, je rencontre chaque semaine des familles qui veulent absolument l’éviter, tout en avançant sur leur projet de vie.

Dans cet article, je vous explique comment fonctionne réellement le prêt relais, pourquoi il pose problème dans le contexte actuel et surtout quelles sont les stratégies concrètes pour s’en passer. Nous allons parler calendrier de vente, montages alternatifs, clauses à négocier, mais aussi stratégie de mise en vente et rôle du chasseur immobilier. L’objectif est simple : vous permettre d’acheter avant de vendre, ou presque, sans vous enfermer dans un prêt relais subi.

Pourquoi vouloir éviter un prêt relais aujourd’hui ?

Avant de chercher des solutions, il est essentiel de comprendre ce que vous fuyez. Le prêt relais n’est pas forcément “mauvais” en soi, mais il cumule plusieurs risques : pression sur les délais de vente, incertitude sur le prix final, surcoût financier à court terme. Dans un marché immobilier plus lent, avec des acheteurs plus exigeants et des banques plus prudentes, ces risques sont amplifiés. C’est précisément pour cela qu’il est légitime de chercher des alternatives et de remettre le calendrier de votre projet au centre du jeu.

Le fonctionnement du prêt relais en langage simple

Un prêt relais est un crédit de courte durée, généralement accordé pour 12 à 24mois, qui vient compléter ou remplacer l’apport issu de la vente de votre résidence actuelle. Concrètement, la banque vous avance une partie de la valeur de ce bien en misant sur le fait que vous le vendrez dans le délai prévu à un prix raisonnable.

Les organismes institutionnels rappellent que ce montant se situe le plus souvent entre 50% et 70% du prix estimé, selon la qualité du bien et l’état du marché, ce qui laisse une marge de sécurité en cas de négociation à la baisse. (Source :  Institut National de la Consommation).

Pendant la durée du relais, vous remboursez soit uniquement les intérêts, soit des mensualités temporaires, puis le capital est soldé au moment de la vente. Sur le papier, le mécanisme est logique, mais il suppose que tout se passe “comme prévu”, ce qui n’est pas toujours le cas sur le terrain.

Les vrais risques : surcoût, timing, pression pour vendre

Le premier risque du prêt relais est le décalage entre le scénario imaginé au moment de la signature et la réalité du marché quelques mois plus tard. Si votre bien met plus de temps que prévu à se vendre, les intérêts continuent de courir et la durée totale du montage se tend, au point parfois d’imposer une renégociation ou un basculement vers un autre type de crédit.

Des études de l’ANIL ont montré que l’allongement des délais de vente ou la surévaluation initiale du bien sont au cœur des dossiers compliqués, avec des emprunteurs parfois contraints d’accepter des conditions moins favorables pour régulariser la situation. (Source : www.anil.org).

Le deuxième risque est psychologique : plus l’échéance approche, plus la tentation de “brader” le bien augmente, ce qui peut effacer l’intérêt de votre projet et fragiliser votre patrimoine. Enfin, si vos revenus évoluent à la baisse ou si un imprévu survient, la charge temporaire du relais peut créer une vraie tension budgétaire.

Dans quels cas le prêt relais peut malgré tout rester une option

Il serait excessif de dire qu’il faut bannir tout prêt relais, quelles que soient les circonstances. Sur certains marchés très tendus, où les biens comparables se vendent vite à des prix stables, le risque de ne pas vendre est plus limité et le relais peut être un levier pertinent pour ne pas rater une belle opportunité.

Cela peut aussi être le cas si votre taux d’endettement reste confortable même en intégrant le coût du relais, et si vous disposez d’une épargne de sécurité pour absorber un éventuel décalage de calendrier. Le montage devient également plus acceptable lorsque le bien à vendre est standard, bien situé et correctement estimé, ce qui facilite la sortie.

En tant que chasseur immobilier, je conseille alors de considérer le prêt relais comme un outil parmi d’autres, et non comme la solution par défaut. L’enjeu n’est pas de le diaboliser, mais de s’assurer qu’il est utilisé dans les quelques situations où il garde du sens.

Jouer sur le calendrier vente / achat pour s’en passer

La première façon d’éviter un prêt relais consiste à travailler votre calendrier plutôt que de vous focaliser sur le produit bancaire. En ajustant la chronologie entre la mise en vente de votre bien actuel, la recherche du prochain logement et la rédaction des compromis, il est souvent possible de réduire ou d’annuler le besoin de financement transitoire. Cela demande un peu plus de préparation, un peu plus de négociation avec les parties prenantes, mais c’est précisément ce qui vous redonne la main sur votre projet et limite vos risques.

Vendre avant d’acheter : comment organiser concrètement votre transition

Vendre avant d’acheter reste la stratégie la plus prudente pour éviter tout prêt relais, car vous connaissez exactement le montant dont vous disposez au moment de vous engager sur un nouveau bien. Concrètement, cela implique de lancer la mise en vente de votre résidence actuelle suffisamment tôt, avec une estimation réaliste et une stratégie de commercialisation rigoureuse, afin de limiter la durée d’incertitude.

Une fois un compromis signé et les délais de rétractation passés, vous avez une vision claire du prix net vendeur et du calendrier d’encaissement des fonds. Vous pouvez alors chercher plus sereinement votre futur logement, quitte à négocier un peu de flexibilité sur la date de remise des clés. Dans certains cas, une courte période en location ou un hébergement transitoire chez des proches permet de terminer la transition sans pression financière. Cette solution n’est pas la plus confortable, mais elle protège votre budget et votre patrimoine.

Vente longue et vente en cascade : synchroniser les signatures pour ne pas être à découvert

Lorsque l’idée de vendre puis de se loger provisoirement ne convient pas, la vente longue devient un outil précieux pour éviter le prêt relais. Il s’agit d’allonger volontairement le délai entre le compromis et l’acte définitif, souvent à 6 ou 9mois, afin de vous laisser le temps de trouver et de financer votre prochain bien sur la base des fonds déjà sécurisés.

Chez MeCaza, nous détaillons ce mécanisme dans un article dédié à la vente longue, qui montre comment ce montage permet de supprimer dans bien des cas le besoin de relais en synchronisant intelligemment les deux opérations. Vous pouvez le retrouver dans notre blog : “Qu’est-ce qu’une vente longue ?".

Une autre option consiste à organiser une vente en cascade, où votre achat est conditionné juridiquement à la réalisation de votre vente, ce qui demande un travail fin entre notaires et agents mais peut parfaitement remplacer un prêt relais.

Clauses suspensives et négociations avec le vendeur pour sécuriser votre achat

Au-delà de la durée entre compromis et acte, les clauses du contrat jouent un rôle clé pour éviter un prêt relais subi. Il est possible de prévoir une condition suspensive de vente de votre bien, qui vous protège si ce dernier ne se vend pas dans le délai prévu, ou d’imaginer un échelonnement d’indemnité d’immobilisation qui limite votre exposition.

Dans certains dossiers, nous négocions également des délais plus longs pour la remise des clés ou un report d’entrée dans les lieux, ce qui permet de caler la signature de l’acte avec la date d’encaissement de vos fonds. Un vendeur motivé peut accepter ces aménagements si votre projet est solide, votre financement bien préparé et votre calendrier clairement expliqué. Le rôle du chasseur est alors d’anticiper ces points dès l’offre d’achat pour éviter de vous retrouver piégé plus tard. Bien négociées, ces clauses valent souvent mieux qu’un prêt relais coûteux.

Les alternatives financières au prêt relais à connaître

Même en optimisant le calendrier, il reste des situations où il faut mettre en place une solution de financement transitoire. La bonne nouvelle, c’est que le prêt relais n’est pas la seule option possible. D’autres montages, parfois moins connus, permettent d’utiliser la valeur de votre patrimoine actuel pour financer le suivant, tout en maîtrisant mieux la durée, les mensualités ou le risque global. L’essentiel est de les comprendre avant d’entamer les discussions avec votre banque ou votre courtier.

Le prêt achat-revente et le crédit global : une seule mensualité pour votre projet

Le prêt achat-revente est une alternative intéressante au relais classique, car il regroupe dans une seule opération la dette liée à votre bien actuel et le financement du nouveau logement. Plutôt que de cumuler d’un côté un prêt relais et de l’autre un crédit immobilier, vous disposez d’un seul contrat avec une mensualité lissée sur toute la durée du financement.

La banque tient compte de la valeur de votre bien à vendre, de son capital restant dû et du prix du futur bien pour calculer le montant global et la mensualité supportable. Ce montage évite généralement les à-coups de trésorerie et limite le stress lié à la fin du relais, puisqu’il n’y a pas de “mur” à l’échéance.

En revanche, il reste conditionné à la réussite de la vente dans des délais raisonnables et suppose une analyse fine de votre capacité d’endettement. Utilisé au bon moment, il peut cependant remplacer efficacement le prêt relais dans votre stratégie.

Prêt hypothécaire, avance sur assurance-vie et second crédit : pour quels profils ?

Certains propriétaires disposent d’un patrimoine immobilier ou financier qui permet de contourner totalement le prêt relais traditionnel. Si vous possédez déjà un bien sans crédit ou avec un faible capital restant dû, un prêt hypothécaire peut être envisagé en prenant ce bien en garantie, sans l’obligation de le vendre, ce qui vous donne une marge de manœuvre plus confortable.

De même, une avance sur contrat d’assurance-vie peut offrir une trésorerie temporaire intéressante, avec un coût parfois inférieur à celui d’un crédit classique, à condition de bien comprendre les modalités de remboursement.

Enfin, dans des situations très solides en termes de revenus, certaines banques acceptent de mettre en place un second crédit immobilier, en parallèle du premier, si le taux d’endettement reste maîtrisé après la vente. Ces solutions sont très dépendantes de votre profil et doivent être examinées avec votre conseiller financier, mais elles montrent qu’il existe d’autres voies que le relais pour sécuriser un projet d’achat-revente.

iBuyers, portage immobilier, vente à réméré : quand la rapidité prime sur le prix

Lorsque l’enjeu principal est la rapidité, et non l’optimisation absolue du prix de vente, des solutions comme les iBuyers, le portage immobilier ou la vente à réméré peuvent permettre d’éviter un prêt relais. Les iBuyers sont des acteurs qui achètent votre bien très rapidement, parfois en quelques jours, moyennant une décote par rapport au prix de marché, ce qui vous procure immédiatement les fonds nécessaires pour acheter sans relais.

Le portage immobilier consiste à vendre temporairement le bien à un investisseur avec une possibilité de rachat ultérieure, ce qui peut être pertinent pour des situations de tension financière particulière.

La vente à réméré repose sur une logique proche, encadrée par le notaire, avec un transfert temporaire de propriété et une option de rachat.

Ces solutions sont techniques, souvent plus coûteuses qu’une vente classique, mais elles peuvent “sauver” un projet lorsqu’il faut agir très vite. L’important est de les considérer comme des outils ciblés, et non comme une solution standard.

Adapter votre stratégie de vente pour éviter le prêt relais

Éviter un prêt relais ne se joue pas uniquement du côté de la banque, mais aussi dans la façon dont vous préparez la vente de votre bien actuel. Un logement correctement estimé, bien présenté et diffusé au bon prix se vend plus vite et dans de meilleures conditions, ce qui réduit mécaniquement le besoin de financement transitoire.

À l’inverse, un bien surévalué ou mal mis en valeur risque de rester de longs mois sur le marché et de rendre le prêt relais presque inévitable. C’est pour cela que, comme chasseur, je m’intéresse autant à votre vente qu’à votre futur achat.

Faire estimer correctement votre bien pour vendre vite sans le brader

La première erreur qui conduit à un prêt relais subi est souvent une estimation trop optimiste du bien à vendre. Un prix d’affichage trop élevé allonge les délais de commercialisation, attire peu de visites qualifiées et finit par conduire à de fortes baisses pour débloquer la situation, parfois dans l’urgence.

À l’inverse, un prix cohérent dès le départ maximise les chances de recevoir des offres sérieuses dans les premières semaines, ce qui sécurise votre calendrier et votre budget. Je recommande toujours de croiser plusieurs avis de valeur, en privilégiant ceux qui s’appuient sur des références de ventes récentes et une connaissance fine du quartier.

Il est également utile de confronter ces estimations à votre plan de financement, pour vérifier que le projet reste viable même si le prix final est légèrement inférieur. Un bon positionnement prix, ce n’est pas “vendre au rabais”, c’est vendre bien et dans les temps.

Mettre en valeur et diffuser votre bien : accélérer la vente sans céder à la panique

Une bonne stratégie de vente ne s’arrête pas au prix. La présentation du bien, la qualité des photos, la clarté de l’annonce et le choix des canaux de diffusion jouent un rôle déterminant dans la vitesse de commercialisation. Un home staging léger, un rangement soigné et des visuels professionnels peuvent faire la différence pour déclencher des coups de cœur et limiter les négociations agressives.

Il est aussi important de sélectionner les bons supports en fonction de votre cible d’acheteurs et d’organiser les visites de manière efficace, avec un discours précis sur les qualités et les limites du bien. Un suivi régulier des retours de visite permet d’ajuster le positionnement si nécessaire, sans attendre que la situation se crispe. En accélérant la vente par la méthode plutôt que par la baisse de prix, vous réduisez la probabilité d’avoir besoin d’un prêt relais coûteux.

Que faire si votre bien ne se vend pas assez vite : plan B, ajustement de prix et arbitrages

Malgré toutes les précautions, il arrive que la vente prenne plus de temps que prévu, notamment sur des marchés plus lents ou pour des biens atypiques. Dans ce cas, l’essentiel est d’avoir prévu dès le départ un plan B réaliste, qui peut passer par un ajustement de prix raisonnable, un changement de stratégie de commercialisation ou la mise en location temporaire si le bien s’y prête.

Il est parfois plus judicieux de concéder une légère baisse de prix tôt dans le processus plutôt que d’attendre trop longtemps et d’être contraint à une décote plus forte. Il faut également réévaluer, avec la banque et le chasseur, la cohérence globale du projet d’achat, quitte à adapter le budget du futur bien. Ce travail d’arbitrage progressif vaut mieux qu’une solution tardive et subie, comme un prêt relais mis en place dans l’urgence. Une communication transparente avec tous les intervenants permet de garder le contrôle, même lorsque le calendrier se tend.

Comment un chasseur immobilier peut vous éviter le prêt relais

Éviter un prêt relais ne repose pas seulement sur la technique financière, mais sur une vision d’ensemble de votre projet. Le rôle d’un chasseur immobilier est justement de coordonner cette vision, en tenant compte à la fois de votre situation financière, de la réalité du marché local et de votre calendrier de vie. C’est ce travail en amont qui permet de concevoir un parcours d’achat-revente fluide, sans subir les délais ni les contraintes imposées par la banque.

Sur notre blog, nous expliquons déjà en détail pourquoi confier sa recherche à un chasseur change tout dans l’article “7 raisons de confier sa recherche à un chasseur immobilier”. Dans le cas particulier du prêt relais, cet accompagnement peut faire la différence entre un montage risqué et un projet parfaitement maîtrisé.

Valider la faisabilité de votre projet avant même de visiter

La première étape consiste à vérifier que votre projet tient la route avant de multiplier les visites et les offres. En tant que chasseur, je commence toujours par analyser la valeur probable de votre bien à vendre, votre capital restant dû, vos revenus et vos contraintes de vie pour mesurer votre capacité d’achat réaliste sans prêt relais.

Ce travail est mené en lien avec vos interlocuteurs bancaires ou votre courtier afin de définir les scénarios possibles : vente avant achat, vente longue, achat-revente, ou autre montage. L’objectif est que vous sachiez précisément “jusqu’où vous pouvez aller” avant de tomber amoureux d’un bien. Cela évite les fausses bonnes idées, les dossiers bloqués en banque et les engagements difficilement tenables. En validant la faisabilité en amont, on limite fortement le risque de se retrouver coincé avec un relais imposé faute d’anticipation.

Trouver le bon bien au bon moment sans multiplier les allers-retours

Une fois le cadre financier posé, le chasseur concentre la recherche sur des biens qui correspondent à la fois à vos critères de vie et à votre calendrier. L’idée n’est pas de visiter tout et n’importe quoi, mais de cibler des opportunités cohérentes avec vos dates de vente, de déménagement et de scolarité si vous avez des enfants.

Grâce à un tri rigoureux et à l’accès à des biens off-market, nous réduisons le nombre de visites inutiles et augmentons la probabilité de trouver la bonne opportunité au bon moment. Ce gain d’efficacité évite souvent les situations où l’on finit par accepter un prêt relais “par défaut”, simplement parce qu’on a attendu trop longtemps avant de s’organiser. En gardant la main sur le tempo, vous restez décisionnaire et non spectateur de votre projet.

Orchestrer calendrier, offres et signatures pour réduire au minimum le risque financier

Le dernier levier du chasseur pour éviter un prêt relais est la coordination des différentes étapes du projet. Cela passe par le choix du bon moment pour signer une offre, la négociation de clauses spécifiques dans les compromis, la synchronisation des signatures chez le notaire et l’ajustement des dates en fonction de l’avancement de votre vente.

En pratique, nous échangeons régulièrement avec les notaires, les agents immobiliers et les banques pour aligner les intérêts de chacun autour de votre calendrier. Cette orchestration permet de sécuriser les fonds au bon moment, de négocier une vente longue lorsque c’est pertinent et de limiter les zones de flou entre les deux opérations. Résultat : même si un prêt relais reste parfois en toile de fond comme ultime filet de sécurité, vous diminuez fortement la probabilité d’avoir à l’utiliser réellement.

Conclusion : le plan d’action pour éviter le prêt relais sereinement

Éviter un prêt relais ne se résume pas à dire “non” à la banque. C’est une démarche structurée qui commence par une compréhension claire du fonctionnement et des risques de ce type de crédit, puis par un travail de fond sur le calendrier de votre projet. En vendant dans de bonnes conditions, en utilisant des outils contractuels comme la vente longue et en explorant les alternatives financières adaptées à votre profil, vous pouvez souvent vous passer totalement de relais. Quand ce n’est pas possible, vous pouvez au moins le réduire au strict minimum et encadrer précisément son usage.

Tout au long de ce parcours, la qualité de votre estimation, la stratégie de mise en vente de votre bien et la coordination des signatures jouent un rôle déterminant. Un projet bien pensé en amont, avec des hypothèses réalistes et des scénarios de secours, vaut mieux qu’un prêt relais souscrit dans l’urgence. Les ressources institutionnelles comme celles de l’INC ou de l’ANIL restent utiles pour vérifier les grands principes juridiques et financiers. Source : www.inc-conso.fr, www.anil.org Institut National de la Consommation. Les articles de votre chasseur, comme ceux consacrés à la vente longue ou à l’intérêt de confier votre recherche à un professionnel, complètent ce socle en apportant une vision terrain, au plus près des situations réelles.

Si vous envisagez de vendre pour acheter dans les prochains mois, le meilleur moment pour travailler sur ces sujets, c’est maintenant, avant même de mettre votre bien en ligne. Un projet immobilier se gagne rarement au moment de la signature du prêt. Il se sécurise bien en amont, par la méthode, les bons outils et le bon accompagnement.

mélanie experte immobilière

Article rédigé par Mélanie Jacquet,
Experte immobilière du blog MeCaza.

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