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9/6/2025
Mettre en location sa résidence principale en location saisonnière est une solution prisée par les propriétaires. Cela permet de générer un revenu complémentaire tout en optimisant l'occupation du logement. Cependant, cette pratique est strictement encadrée en France.
Louer votre logement de manière temporaire exige de respecter plusieurs démarches administratives et fiscales. Sans cela, vous risquez des sanctions. Ce guide vous explique comment louer votre résidence principale en toute légalité, tout en maximisant vos gains.
Votre résidence principale est le logement que vous occupez au moins huit mois par an. Cette période peut être réduite en cas d’obligations professionnelles, de raisons de santé ou de cas de force majeure.
Cette distinction est essentielle, car elle impacte les règles applicables à la mise en location saisonnière. Si vous ne respectez plus ces critères, votre bien peut être considéré comme une résidence secondaire. Cela implique un cadre réglementaire différent et plus restrictif.
Dans certaines zones tendues, des règles spécifiques encadrent la location de votre résidence principale. Les autorités locales peuvent imposer des restrictions supplémentaires auprès de la mairie.
Avant de mettre un logement en location, il est crucial de connaître la différence entre être propriétaire ou locataire. Un propriétaire a plus de flexibilité, tandis qu’un locataire doit vérifier son bail et obtenir l’accord de son propriétaire.
En France, la location de votre résidence principale est limitée à 120 jours par an. Cette règle vise à protéger le marché locatif et à limiter la transformation des logements en meublés touristiques.
Un locataire de 120 jours par année civile ne peut donc pas dépasser cette durée, sous peine de sanctions. Certaines plateformes de location saisonnière bloquent automatiquement les annonces qui dépassent ce seuil.
L’objectif de cette réglementation est d’assurer un équilibre entre la disponibilité des logements pour les résidents permanents et l’essor du tourisme.
Dans certains cas, vous pouvez dépasser les 120 jours par an. Cela est possible si vous devez vous absenter pour des raisons professionnelles, de santé ou en cas de force majeure.
Toutefois, vous devez obtenir une autorisation auprès de la mairie. Cette autorisation est souvent soumise à des conditions précises. Elle exige une justification solide et peut nécessiter des preuves.
Certains propriétaires tentent de contourner cette règle en déclarant une résidence secondaire comme principale. Cette pratique est illégale et peut entraîner de lourdes amendes.
Avant de proposer votre logement en location sa résidence principale, vous devez effectuer une déclaration préalable auprès de la mairie. Cette obligation s’applique notamment dans les zones tendues.
Cette démarche permet d’obtenir un numéro de déclaration, obligatoire pour toute mise en location saisonnière. Ce numéro d’enregistrement doit figurer sur toutes vos annonces en ligne.
Le non-respect de cette obligation peut entraîner des sanctions financières allant jusqu’à 50 000 €.
Si vous souhaitez louer votre résidence principale plus de 120 jours par an, une autorisation de changement d’usage est requise. Cette procédure, encadrée par le Code de la construction et de l’habitation, vise à réguler le marché immobilier.
Elle nécessite une demande spécifique auprès du greffe du tribunal, qui évaluera votre dossier. Sans cette autorisation, votre logement peut être déclaré comme illégalement mis en location.
Avant de soumettre votre demande, vérifiez également si votre bien est répertorié dans le répertoire Sirène, une base qui identifie les activités commerciales liées aux biens immobiliers.
Si votre activité de location de votre résidence génère des revenus réguliers, vous devez obtenir un numéro SIRET. Cette immatriculation est réalisée via le répertoire Sirène.
L’obtention de ce numéro SIRET est obligatoire si vous dépassez certains seuils de revenus. Il permet d’assurer une transparence fiscale et d’officialiser votre activité.
Si vous êtes en copropriété, consultez le règlement de copropriété avant de commencer votre mise en location. Certains syndicats interdisent la location saisonnière pour éviter les nuisances.
En cas de non-respect, vos voisins peuvent engager des actions judiciaires contre vous.
Les revenus issus de la location sa résidence principale sont imposables. Ils doivent être déclarés sous le régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).
Deux options fiscales existent :
Si vos recettes dépassent 23 000 € par an, vous serez considéré comme Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP). Vous devrez vous affilier au régime des indépendants et payer des cotisations sociales.
Un contrat de location doit être signé avec chaque locataire. Il doit mentionner la durée de séjour et les responsabilités de chacun.
Une assurance habitation spécifique est recommandée. Elle couvrira les éventuels dommages causés par les locataires.
Un logement bien aménagé attire plus de voyageurs. Ajoutez des services comme le Wi-Fi, un guide local et un système d’entrée autonome pour une meilleure expérience.
Analysez le marché locatif pour fixer un tarif compétitif. Un prix trop élevé peut décourager les locataires. Un prix bien ajusté garantit un meilleur taux d’occupation.
Louer sa résidence principale en location saisonnière est une opportunité financière attractive. Toutefois, il est essentiel de respecter les règles en vigueur. La limite de 120 jours par an, les démarches auprès du greffe du tribunal et la déclaration en mairie doivent être scrupuleusement suivies.
En restant informé et en respectant la législation, vous optimiserez votre activité et maximiserez vos revenus locatifs en toute sérénité.
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Faut-il l’accord des voisins ou de la copropriété pour louer en saisonnier ?
Oui, si votre logement se situe dans une copropriété, le règlement peut interdire la location saisonnière ou imposer certaines restrictions (nuisances, usage des parties communes, etc.). Avant de publier votre annonce, lisez attentivement le règlement de copropriété pour éviter tout litige ou action judiciaire.
Quelles sont les sanctions si je dépasse les 120 jours autorisés ?
Louer sa résidence principale plus de 120 jours par an sans autorisation constitue une infraction. Vous risquez jusqu’à 50 000 € d’amende et une astreinte de 1 000 € par jour de dépassement. Les plateformes comme Airbnb peuvent suspendre votre annonce si elles détectent un dépassement.
Dois-je souscrire une assurance spécifique pour la location saisonnière ?
Oui. Une assurance propriétaire non occupant (PNO) est fortement recommandée. Elle couvre les dommages causés par les locataires, même si votre contrat d’assurance habitation classique peut parfois suffire. Informez aussi votre assureur de votre activité pour ne pas être mal couvert en cas de sinistre.
Puis-je louer une chambre de ma résidence principale en saisonnier ?
Oui, vous pouvez louer une ou plusieurs chambres de votre résidence principale tant que vous continuez à y habiter. Dans ce cas, la limite des 120 jours ne s’applique pas, car vous êtes toujours résident du logement. C’est une alternative légale pour générer un complément de revenu sans dépasser les seuils autorisés.
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