Bail de Résidence Secondaire

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26/5/2025

La location d'une résidence secondaire offre une flexibilité contractuelle distincte de celle d'une résidence principale. Que vous soyez propriétaire souhaitant louer votre maison de vacances ou locataire envisageant une location temporaire, il est essentiel de comprendre les spécificités du bail de résidence secondaire. Ce guide détaille les aspects juridiques, les types de baux, les obligations des parties et les démarches administratives associées.

Une liste de ce qu'il faut savoir sur le bail de résidence secondaire
Bail de résidence secondaire : l’essentiel à retenir

Qu'est-ce qu'une Résidence Secondaire ?

Une résidence secondaire est un logement occupé moins de 8 mois par an, utilisé principalement pour les loisirs, les vacances ou les séjours temporaires. Contrairement à la résidence principale, elle n'est pas le domicile permanent de l'occupant. Il peut s'agir d'une maison de vacances, d'un appartement en ville ou de tout autre type de logement meublé destiné à un usage occasionnel.

Le Cadre Juridique du Bail de Résidence Secondaire

Le bail de résidence secondaire est régi par les dispositions des articles 1708 et suivants du Code civil, offrant une plus grande liberté contractuelle comparée au bail de résidence principale. Les parties peuvent ainsi fixer librement la durée du bail, le montant du loyer et les conditions de résiliation, sous réserve du respect des obligations générales du droit des contrats.

Les Types de Baux pour une Résidence Secondaire

1. Location Saisonnière

La location saisonnière concerne les locations de courte durée, généralement pour une clientèle de passage. Ce type de bail est souvent utilisé pour les maisons de vacances ou les appartements situés dans des zones touristiques.

Caractéristiques :

  • Durée : Généralement inférieure à 90 jours.
  • Usage : Le locataire n'y établit pas sa résidence principale.
  • Formalités : Une déclaration préalable en mairie peut être requise, notamment pour les meublés de tourisme.

2. Location de Moyenne ou Longue Durée

Pour des locations excédant la période saisonnière, un bail civil peut être établi. Ce type de contrat offre une flexibilité en termes de durée et de conditions, adaptées aux besoins spécifiques des parties.

Caractéristiques :

  • Durée : Fixée librement par les parties.
  • Usage : Le locataire peut utiliser le logement comme pied-à-terre ou pour des séjours professionnels.
  • Formalités : Le contrat doit préciser qu'il s'agit d'un bail à titre de résidence secondaire et inclure une description du logement ainsi que les modalités financières.

Obligations du Bailleur et du Locataire

Obligations du Bailleur

  • Mise à Disposition du Logement : Le logement doit être en bon état d'usage et de réparation, conforme à la description fournie.
  • Entretien : Assurer les réparations nécessaires autres que locatives.
  • Assurances : Souscrire une assurance propriétaire non occupant (PNO) pour couvrir les risques non imputables au locataire.

Obligations du Locataire

  • Paiement du Loyer : Respecter les échéances et modalités convenues.
  • Usage Paisible du Logement : Utiliser le logement conformément à sa destination, sans causer de nuisances.
  • Entretien Courant : Prendre en charge les menues réparations et l'entretien courant du logement.
  • Assurances : Souscrire une assurance multirisques habitation pour couvrir les dommages dont il pourrait être responsable.

Résiliation du Bail de Résidence Secondaire

Les conditions de résiliation doivent être précisées dans le contrat. Étant donné la liberté contractuelle, les parties peuvent convenir des modalités suivantes :

  • À l'Échéance du Bail : Le contrat prend fin à la date prévue sans formalité particulière.
  • Résiliation Anticipée : Les conditions (préavis, motifs légitimes) doivent être définies dans le bail.
  • Clause Résolutoire : Prévoit la résiliation de plein droit en cas de manquement grave aux obligations (non-paiement du loyer, usage détourné du logement, etc.).

Démarches Administratives et Réglementaires

  • Demande de Changement d’Usage : Certaines communes exigent une demande de changement d’usage pour transformer un logement en location de résidence secondaire, notamment dans les zones où l’offre de logements est limitée.
  • Enregistrement auprès de la Mairie : Dans certaines villes, notamment celles de plus de 200 000 habitants, l’enregistrement du bail à titre de résidence secondaire peut être requis pour des questions de contrôle du marché locatif.

Lire aussi : Mettre en location sa résidence secondaire.

Location Nue ou Meublée : Quel Type de Bail Choisir ?

Le choix entre une location nue ou meublée pour une résidence secondaire dépend à la fois des objectifs du propriétaire et des besoins du locataire. Il ne s'agit pas seulement d'une question de confort, mais aussi de fiscalité, de flexibilité et de rentabilité. Chacune des deux formules présente ses avantages et ses contraintes qu’il convient d’analyser avant de signer un bail.

📦 Type de Location Nue

La location nue (ou vide) est généralement privilégiée pour des séjours de moyenne à longue durée. Elle implique que le logement est loué sans mobilier, ce qui convient bien aux locataires qui souhaitent s’installer régulièrement dans le logement et y apporter leurs propres meubles.

Ce type de bail permet aussi au propriétaire de bénéficier d’une plus grande stabilité locative. En effet, les locataires qui choisissent une location nue sont souvent à la recherche d’un pied-à-terre durable ou d’un logement secondaire pour des séjours fréquents mais espacés. Pour le bailleur, cela permet de limiter la rotation locative, les frais de remise en état et les périodes de vacance entre deux locations.

Avantages :

  • Stabilité locative accrue, idéale pour sécuriser les revenus.
  • Moins d’entretien à prévoir, les équipements appartenant au locataire.
  • Charges courantes souvent moindres (pas d’électroménager ou de mobilier à remplacer).

Inconvénients :

  • Moins de flexibilité pour reprendre le logement rapidement.
  • Nécessité pour le locataire de mobiliser un budget mobilier, ce qui peut ralentir la mise en location.
  • Moins attractif pour des locataires de courte durée ou en mobilité.

🛋️ Logements Meublés : Avantages et Contraintes

La location meublée, à l'inverse, s’adresse aux locataires cherchant un logement prêt à vivre, équipé du mobilier minimum légal (lit, table, chaises, équipements de cuisine, rangements, etc.). Elle est très prisée pour des séjours temporaires, que ce soit pour les vacances, les missions professionnelles ou les périodes d’essai dans une nouvelle ville.

Pour le propriétaire, elle offre souvent une rentabilité plus élevée, grâce à des loyers supérieurs à ceux des logements nus. De plus, le bail meublé permet davantage de souplesse sur la durée et les conditions de location, ce qui est un avantage lorsqu’on souhaite pouvoir récupérer le bien plus facilement.

Avantages :

  • Loyer plus élevé, compensant les frais de gestion et d’entretien.
  • Flexibilité contractuelle, notamment dans la durée du bail.
  • Attractif pour des profils variés : expatriés, étudiants, travailleurs détachés.

Inconvénients :

  • Obligation de fournir et entretenir le mobilier selon les normes en vigueur.
  • Usure plus rapide des équipements (canapé, literie, électroménager).
  • Demande plus exigeante en gestion (inventaire, renouvellement d’équipement, nettoyage entre locataires).

💡 Bon à savoir : Le choix entre nu et meublé impacte également le régime fiscal applicable. La location meublée permet d’opter pour le régime LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel), qui peut offrir des avantages fiscaux significatifs. En revanche, la location nue relève des revenus fonciers classiques, plus rigides mais parfois mieux adaptés à certains profils.

Fiscalité de la Location d'une Résidence Secondaire

Louer une résidence secondaire génère des revenus locatifs soumis à une fiscalité spécifique. Il est essentiel de comprendre les différentes obligations fiscales pour optimiser la gestion de votre bien.

1. Impôt sur le Revenu

Location Nue

Les revenus issus de la location nue sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers. Deux régimes sont possibles :

  • Micro-foncier : applicable si vos revenus locatifs annuels n'excèdent pas 15 000 €. Vous bénéficiez alors d'un abattement forfaitaire de 30 %, sans possibilité de déduire les charges réelles.
  • Régime réel : obligatoire au-delà de 15 000 € de revenus locatifs annuels ou sur option. Il permet de déduire les charges réelles (travaux, intérêts d'emprunt, assurances, etc.) de vos revenus locatifs.

Location Meublée

Les revenus issus de la location meublée sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Deux statuts existent :

  • Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) : si les recettes locatives annuelles sont inférieures à 23 000 € ou représentent moins de 50 % des revenus globaux du foyer fiscal.
  • Loueur en Meublé Professionnel (LMP) : si les recettes locatives annuelles dépassent 23 000 € et représentent plus de 50 % des revenus globaux du foyer fiscal.

Dans les deux cas, vous pouvez opter pour :

  • Micro-BIC : abattement forfaitaire de 50 % sur les recettes locatives (71 % pour les meublés de tourisme classés), sans déduction des charges réelles.
  • Régime réel : permet de déduire les charges réelles et d'amortir le bien immobilier et le mobilier, réduisant ainsi l'assiette imposable.

2. Taxe Foncière et Taxe d'Habitation

  • Taxe foncière : due annuellement par le propriétaire, calculée sur la valeur locative cadastrale du bien.
  • Taxe d'habitation : bien que supprimée pour les résidences principales, elle reste applicable aux résidences secondaires. Dans certaines communes, notamment en zones tendues, une majoration pouvant atteindre 60 % peut être appliquée.

3. Plus-Value Immobilière

En cas de revente de votre résidence secondaire, la plus-value réalisée est soumise à :

  • Impôt sur le revenu : 19 %.
  • Prélèvements sociaux : 17,2 %.

Des abattements pour durée de détention s'appliquent :

  • Exonération totale de l'impôt sur le revenu après 22 ans de détention.
  • Exonération totale des prélèvements sociaux après 30 ans de détention.

Une surtaxe de 2 à 6 % peut s'ajouter si la plus-value nette imposable dépasse 50 000 €.

4. Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

Si la valeur nette de votre patrimoine immobilier (résidences principales et secondaires, biens locatifs, etc.) dépasse 1,3 million d'euros, vous êtes assujetti à l'IFI. La résidence secondaire est prise en compte pour sa valeur vénale au 1er janvier de l'année d'imposition, sans abattement.

5. Obligations Déclaratives

Depuis le 1er janvier 2023, tout propriétaire doit déclarer l'occupation de ses biens immobiliers sur son espace personnel du site impots.gouv.fr, rubrique "Gérer mes biens immobiliers". Cette déclaration permet à l'administration fiscale de déterminer les logements soumis à la taxe d'habitation ou à la taxe sur les logements vacants.

Il est recommandé de consulter un conseiller fiscal ou un expert-comptable pour choisir le régime fiscal le plus adapté à votre situation et optimiser la gestion de votre résidence secondaire.

Les Clauses Essentielles du Bail de Résidence Secondaire

Lors de la rédaction du bail, certaines clauses sont indispensables pour encadrer la relation entre le bailleur et le locataire :

  • Identité des Parties : Nom et adresse du bailleur et du locataire.
  • Description du Logement : Adresse, superficie, nombre de pièces, équipements et état général.
  • Durée du Bail : Dates de début et de fin de la location.
  • Montant du Loyer et Modalités de Paiement : Somme due, date de paiement, révision éventuelle.
  • Dépôt de Garantie : Montant et conditions de restitution.
  • Clauses Particulières : Conditions d'utilisation du logement, responsabilités respectives, clause résolutoire en cas de manquement aux obligations.

Clauses spécifiques du bail de résidence secondaire

Le bail de résidence secondaire, régi par le Code civil, offre une grande liberté contractuelle. Cependant, certaines clauses sont fortement recommandées pour prévenir les litiges et encadrer les droits et obligations des parties.

🔒 Clause résolutoire

Cette clause permet la résiliation automatique du bail en cas de manquement grave du locataire, tels que :

Elle doit être rédigée de manière précise pour être juridiquement valable.

🤝 Clause de solidarité

En cas de colocation, cette clause stipule que chaque locataire est solidairement responsable du paiement intégral du loyer et des charges. Ainsi, si l'un des colocataires fait défaut, le bailleur peut se retourner contre les autres pour obtenir le paiement total.

🛋️ Clause relative aux meubles et équipements

Cette clause précise que le locataire est responsable de l'entretien courant des meubles et équipements mis à disposition. En cas de dégradation imputable au locataire, celui-ci devra procéder à la réparation ou au remplacement à ses frais. Il est recommandé d'établir un inventaire détaillé en annexe du bail.

🔄 Clause de sous-location

Par défaut, la sous-location est interdite. Cette clause peut rappeler cette interdiction ou, si le bailleur l'autorise, en définir les conditions (durée, loyer, accord écrit préalable, etc.).

💰 Clause pénale

Elle prévoit des pénalités en cas de retard de paiement du loyer, par exemple :

  • Majoration de 5 % des sommes dues après 15 jours de retard.
  • Indemnité d'occupation équivalente à deux fois le loyer journalier en cas d'occupation sans droit ni titre après la fin du bail.

🏠 Clause d'usage exclusif

Cette clause rappelle que le logement est loué à titre de résidence secondaire et ne peut en aucun cas être utilisé comme résidence principale. Elle permet de prévenir les tentatives de requalification du bail par le locataire. (Source: Maître Valentin Simonnet Avocat)

🧾 Clause relative aux honoraires d'agence

Si la location a été réalisée par l'intermédiaire d'une agence, cette clause détaille la répartition des honoraires entre le bailleur et le locataire, conformément aux dispositions légales en vigueur.

📄 Annexes obligatoires

Le bail doit être accompagné des documents suivants :

  • État des lieux d'entrée.
  • Inventaire du mobilier (pour les locations meublées).
  • Diagnostic de performance énergétique (DPE).
  • Attestation d'assurance habitation du locataire.
  • Règlement de copropriété (le cas échéant).

En intégrant ces clauses spécifiques dans le bail de résidence secondaire, les parties sécurisent leur relation contractuelle et minimisent les risques de contentieux. Il est conseillé de faire appel à un professionnel de l'immobilier ou à un juriste pour la rédaction du contrat afin de s'assurer de sa conformité aux dispositions légales.

Résiliation du Bail de Résidence Secondaire : Préavis et Conditions

Résiliation par le Locataire

Dans le cadre d'un bail de résidence secondaire, le locataire peut résilier le contrat à tout moment, sous réserve du respect des modalités prévues dans le bail. La loi n'impose pas de délai de préavis spécifique pour ce type de bail, offrant ainsi une grande liberté contractuelle aux parties. Il est donc essentiel que le contrat précise clairement le délai de préavis à respecter par le locataire.

Procédure de résiliation :

  • Notification écrite : Le locataire doit informer le bailleur de sa décision par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), acte d'huissier ou remise en main propre contre récépissé.
  • Délai de préavis : Le délai commence à courir à compter de la réception de la notification par le bailleur.
  • Obligations pendant le préavis : Le locataire demeure redevable du loyer et des charges jusqu'à la fin effective du préavis, sauf accord contraire avec le bailleur.

Exemple pratique :

Si le contrat stipule un préavis de 2 mois et que le locataire envoie sa lettre de résiliation le 1er juin, le bail prendra fin le 31 juillet.

Résiliation par le Propriétaire

Le bailleur peut également résilier le bail, mais uniquement dans les conditions prévues au contrat. Contrairement aux baux de résidence principale, la loi n'encadre pas strictement la résiliation des baux de résidence secondaire, laissant une grande latitude aux parties pour définir les modalités de résiliation.

Conditions de résiliation :

  • À l'échéance du bail : Le bailleur peut choisir de ne pas renouveler le bail à son terme, en respectant le délai de préavis stipulé dans le contrat.
  • Clause résolutoire : En cas de manquement du locataire à ses obligations (non-paiement du loyer, dégradations, etc.), une clause résolutoire peut permettre au bailleur de résilier le bail de plein droit, après mise en demeure restée infructueuse.
  • Résiliation anticipée : Si le contrat le prévoit, le bailleur peut résilier le bail avant son terme, en respectant les conditions et délais définis contractuellement.

Procédure de résiliation :

  • Notification écrite : Le bailleur doit informer le locataire de sa décision par LRAR, acte d'huissier ou remise en main propre contre récépissé.
  • Délai de préavis : Le délai commence à courir à compter de la réception de la notification par le locataire.

Exemple pratique :

Si le contrat prévoit une clause résolutoire en cas de non-paiement du loyer et que le locataire accuse un retard de paiement de plus de deux mois, le bailleur peut engager une procédure de résiliation après mise en demeure restée sans effet.

Il est crucial que le contrat de bail de résidence secondaire détaille précisément les modalités de résiliation, afin d'éviter tout litige entre les parties. En l'absence de dispositions contractuelles claires, les parties devront se référer aux principes généraux du droit des contrats, ce qui peut entraîner des incertitudes juridiques.

Pour sécuriser la relation locative, il est recommandé de faire appel à un professionnel de l'immobilier ou à un juriste lors de la rédaction du bail.

Conclusion

La location de résidence secondaire offre une souplesse contractuelle appréciable pour les propriétaires et les locataires. Il est crucial de bien comprendre les articles 1708 du Code civil qui encadrent ce type de contrat et de choisir le type de bail le plus adapté. Que ce soit pour une location nue ou meublée, il est essentiel de bien rédiger le contrat de location et de respecter les démarches administratives auprès de la mairie.

❓FAQ

1. Quelle est la différence entre un bail de résidence principale et un bail de résidence secondaire ?

Un bail de résidence principale est encadré par la loi ALUR et protège davantage le locataire. Un bail de résidence secondaire est régi par le Code civil, offrant plus de flexibilité aux parties.

2. Peut-on louer une résidence secondaire en location saisonnière ?

Oui, mais il est nécessaire de vérifier la réglementation en vigueur dans votre commune et de faire une déclaration auprès de la mairie si le logement est proposé en meublé de tourisme.

3. Quelles sont les obligations du locataire dans un bail de résidence secondaire ?

Le locataire doit payer son loyer, entretenir le logement et respecter les conditions du contrat de bail. Il doit également souscrire une assurance habitation adaptée.

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