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7/7/2025
Investir dans l’immobilier en 2025 peut signifier acheter un bien locatif, placer votre argent dans des SCPI ou opter pour la pierre-papier. Face à un contexte de taux doucement redescendus (autour de 3 %) et des prix de l’immobilier stables ou légèrement en recul, les opportunités existent. Ce guide complet vous aide à choisir votre stratégie, cibler les villes les plus rentables, calculer votre rendement et éviter les pièges.
Avant de se lancer, il est essentiel d'identifier la stratégie qui correspond le mieux à votre profil, vos objectifs financiers et votre appétence pour la gestion active.
Investir dans un appartement ou une maison à louer sur le long terme constitue une approche concrète et accessible dès l’obtention d’un prêt. Aujourd’hui, les taux de crédit sont particulièrement attractifs : en juin 2025, Pretto annonce 2,84 % sur 15 ans, 2,90 % sur 20 ans et 2,95 % sur 25 ans pour les meilleurs dossiers (Source : Pretto). Ces taux permettent souvent un cashflow positif ou très limité, à condition d’optimiser le projet.
Dans les zones tendues, la rentabilité brute oscille entre 4 % et 6 %, tandis que dans les villes moyennes à prix modérés, elle peut dépasser les 7–8 %. Le choix entre location nue, meublée ou colocation impacte directement les loyers, la fiscalité et le turnover des locataires. En pleine négociation de prêt, un emprunteur peut aussi obtenir des décotes sur les taux, notamment s’il fait partie d’un profil primo‑accédant ou CSP+.
Si vous préférez un investissement sans gestion locative, les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) représentent une solution intéressante. En 2024, elles ont affiché un rendement brut moyen de 4,72 % (Source : Avenue des investisseurs), offrant un bon compromis rendement/effort.
Pour ceux qui souhaitent un rendement plus élevé, le crowdfunding immobilier offre des perspectives supérieures : les plateformes comme Homunity ont délivré de 8 à 12 % bruts en 2024, avec un ticket d’entrée accessible dès 1 000 € et une durée d’investissement de 12 à 36 mois (Source : Homunity). Cette formule apporte un rendement attrayant mais nécessite de bien choisir les projets, car les sommes investies restent bloquées pendant toute la durée du prêt.
Acheter pour y vivre ou pour un usage mixte permet de lancer un projet immobilier en limitant les risques. Votre résidence principale devient un bien patrimonial, et vous pouvez générer des revenus complémentaires avec une location saisonnière l’été. C’est une voie prudente qui allie sécurité (pas de vacance locative lorsque vous y vivez) et potentiel de dégager un surplus financier, tout en habitant un bien dont vous êtes propriétaire.
Comprendre l’environnement du marché immobilier en 2025 est essentiel pour sécuriser votre investissement et anticiper ses performances futures.
En juin 2025, les taux de crédit immobilier affichent un nouveau plancher, tournant autour de 2,84 % sur 15 ans, 2,90 % sur 20 ans et 2,95 % sur 25 ans pour les meilleurs profils, selon Pretto (Source : Pretto), soit un soulagement net par rapport à la hausse de 2024. Cette baisse est confirmée par Réassurez‑moi, qui observe 2,95 % sur 15 ans, 3,04 % sur 20 et 3,15 % sur 25 ans (Source : Réassurez‑moi). Un coût de financement plus faible permet de réduire les mensualités et d’améliorer le cashflow, ce qui rend les projets locatifs plus rentables et accessibles.
Les grandes métropoles comme Marseille, Montpellier et Toulouse affichent des rendements bruts compris entre 5 % et 6 %, tandis que des villes moyennes comme Mulhouse ou Saint‑Étienne dépassent les 7 %. En effet, Marseille enregistre un rendement brut de 5,36 %, et Montpellier atteint 6,10 %. Le top 10 des villes les plus rentables inclut également Saint‑Étienne (10,12 %), Le Mans (9,26 %) ou Angers (7,44 %), ce qui montre l’intérêt de viser des segments moins traditionnels, mais performants.
Depuis le 1er janvier 2025, la loi interdit la location des logements classés F et G, et la contrainte s’étendra aux logements classés E à partir de 2034 (Source : Le Monde). Ces nouvelles normes imposent aux investisseurs de budgétiser les travaux de rénovation thermique, qui peuvent coûter plusieurs milliers d’euros par logement. Intégrer ces frais dans la rentabilité prévisionnelle est indispensable pour éviter une mauvaise surprise à la revente ou une vacance locative prolongée.
Pour optimiser votre projet, le choix de la ville cible est aussi crucial que la sélection du bien lui-même. Ce choix conditionne la demande locative, la vacance et, in fine, la rentabilité générée.
Les villes de taille moyenne offrent souvent un meilleur rapport entre prix d’achat et loyers. Par exemple, Mulhouse affiche un rendement brut exceptionnel de 12,2 % en mai 2025, avec des prix autour de 1 267 €/m² et des loyers moyens à 12,9 €/m². De son côté, Saint‑Étienne progresse avec un rendement de 9 à 10 % : un prix moyen proche de 1 300 €/m² pour un loyer autour de 11 €/m², générant un rendement brut de 9,15 %.
Des villes comme Limoges, Le Mans ou Niort offrent également des rendements supérieurs à 7%. Ces performances s’expliquent par des prix abordables, une demande stable (étudiants, jeunes actifs, personnel médical…) et une vacance faible.
Le calcul du rendement brut reste un reflexe essentiel : loyer annuel ÷ (prix d’achat + frais) × 100.
C’est une première estimation rapide pour savoir si un projet mérite d’être approfondi (Source : Vinci Immobilier).
Pour affiner l’analyse, il est indispensable de retirer du loyer annuel les charges non récupérables, la taxe foncière, les frais de gestion, l’assurance PNO et une provision pour travaux. Cette rentabilité nette est bien plus représentative du gain réel généré par le bien.
Le cashflow est le solde mensuel net entre revenus locatifs et dépenses. Le TRI (taux de rendement interne) permet d’évaluer la performance globale d’un investissement, en intégrant l’ensemble des flux financiers (loyers, emprunt, revente). Un simulateur tel que Finary calcule le TRI pour guider l’investisseur.
Même dans un marché favorable, certains pièges peuvent faire échouer un projet immobilier, surtout sans une bonne préparation.
Il est tentant de croire les promesses de rendements exceptionnels, parfois annoncés à plus de 10 % brut. Toutefois, ces chiffres sont souvent calculés hors charges, sans tenir compte des frais de syndic, d’assurance et de gestion locative, ni de la vacance locative. Selon Les Secrets de l’Investor, les frais de gestion imprévus et l’évolution incertaine des dispositifs fiscaux peuvent considérablement réduire voire annuler ces prétendus bénéfices.
Un projet immobilier engage des frais souvent oubliés. Avant d’acheter, il faut intégrer les coûts des diagnostics obligatoires, les frais de mise en conformité (électrique, gaz, DPE), les potentiels travaux de rénovation thermique, ou des imprévus comme un chauffe-eau défectueux. Une étude d’Investissement‑Locatif.com rappelle qu’un budget entretien mensuel ou annuel représente souvent 1 à 3 % du prix du bien, à provisionner dès le début.
Depuis la suppression du dispositif Pinel fin 2024, il est impératif de choisir un régime fiscal adapté. Alors que le Pinel permettait de réduire l’impôt de 9 à 14 %, son absence pousse les investisseurs vers des solutions comme la loi Denormandie, le déficit foncier ou le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel). Ce dernier offre des atouts non négligeables, comme la récupération de la TVA et l’amortissement du bien, améliorant ainsi la rentabilité nette. Un simulateur d’ADIL permet d’évaluer les scénarios fiscaux les plus pertinents.
La gestion d’un bien en colocation ou en location saisonnière nécessite énormément de temps pour gérer les entrées et sorties, le ménage et la maintenance. Sans délégation, un investissement peut vite devenir chronophage. D’après Les Secrets de l’Investor, les frais de gestion pour ces solutions peuvent être plus élevés que prévu, réduisant de manière significative la rentabilité annoncée. Confier la gestion à une agence permet de gagner en sérénité mais impacte le rendement net.
Investir dans l’immobilier en 2025 reste une excellente option, notamment grâce à des taux accessibles et des rendements attractifs dans des villes secondaires. réussir dépend de votre stratégie, de la sélection rigoureuse du marché, et de votre capacité à anticiper les coûts et la fiscalité. Mieux vaut s’entourer de professionnels (notaire, chasseur immobilier, conseiller fiscal) pour sécuriser et optimiser son projet. Engager cette démarche avec méthode et réalisme garantit un investissement durable, rentable et structurant pour votre avenir. Acheter en toute sérénité avec un chasseur immobilier, découvrez notre service ici.
Oui, il est possible d’obtenir un prêt à 100 % voire 110 %, frais inclus, si votre profil financier est solide (revenus stables, faible endettement, bon dossier bancaire). De nombreuses banques exigent cependant un apport de 10 % pour couvrir les frais de notaire et sécuriser le dossier.
Il s’agit d’un mécanisme fiscal réservé aux biens loués nus : lorsque les charges et travaux dépassent les loyers encaissés, la perte (jusqu’à 10 700 €/an) peut être déduite de vos revenus fonciers, voire de votre impôt sur le revenu, ce qui réduit substantiellement votre fiscalité (Source : MonChasseurImmo).
Oui ! Via une SCI familiale ou une SARL de famille, vous pouvez mutualiser les frais d’achat et gérer plusieurs biens. Cela permet aussi une transmission patrimoniale facilitée. Attention cependant : certains régimes fiscaux comme le LMNP imposent des règles spécifiques sur la forme juridique.
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