Interview d'Alexandre, chasseur immobilier Paris

À Paris, trouver un logement est devenu une course contre la montre. Dans ce contexte tendu, le rôle du chasseur immobilier prend tout son sens. Alexandre, ancien consultant en relocation, s’est réinventé pour placer l’humain au cœur de sa pratique. Dans cette interview, il revient sur son parcours, ses méthodes, les réalités du marché et l’impact concret de son accompagnement sur la vie de ses clients. Un témoignage sincère et éclairant sur un métier en première ligne du logement.

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🎯 Parcours & motivation

Peux-tu nous raconter ton parcours et ce qui t’a mené au métier de chasseur immobilier ?

Avant le Covid, je travaillais comme consultant en relocation auprès d’entreprises, en lien avec des DRH et des dirigeants. La plupart du temps, je passais par leurs assistantes, et il fallait sans cesse se battre pour décrocher des contrats. Il manquait une dimension humaine. Aujourd’hui, je suis en contact direct avec les clients, dans une relation bien plus authentique et enrichissante. Ce lien humain, l’envie de conseiller et d’accompagner, m’ont naturellement conduit vers la chasse immobilière au service des particuliers.

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Qu’est-ce qui te motive dans ce métier au quotidien ?‍

Ce qui me motive, c’est d’aider les gens à trouver un logement, ce qui est particulièrement difficile en ce moment. Quelques conseils bien placés peuvent changer la donne. Et l’habitat, c’est essentiel pour chacun.

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Pourquoi avoir choisi MeCaza plutôt qu’un autre réseau ou l’indépendance ?‍

J’ai vu une annonce sur LinkedIn à mon retour de Haute-Savoie, et j’ai tout de suite accroché avec Arnaud, Amandine et Mélanie. L’équipe est bienveillante, réactive et engagée. J’ai senti une vraie dynamique, humaine et professionnelle.

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🧭 Missions & fonctionnement

À quel moment un client a-t-il besoin d’un chasseur immobilier selon toi ?‍

Souvent, les clients pensent que le plus difficile, c’est de décrocher des visites. Mais c’est justement pendant les visites que tout se joue. Le lien avec les agents est crucial, et c’est là qu’un chasseur fait la différence. Le marché est tendu, et sans une veille constante, les opportunités disparaissent en quelques heures.

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Quelle est la plus grosse difficulté dans une mission, et comment la gères-tu ?‍

Certains clients sont très stressés ou impatients. Je fais preuve de pédagogie, je reste réactif et courtois, même tard le soir si besoin. Créer une relation de confiance est essentiel, surtout pour garder un cadre sain quand la pression monte.

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🏙️ Le marché parisien

Comment décrirais-tu le marché immobilier à Paris aujourd’hui ?‍

Il est extrêmement tendu. Même les biens en mauvais état trouvent preneur. Il y a peu d’offres, notamment à cause des ventes liées aux mauvais DPE. À l’achat, certains propriétaires préfèrent vendre que faire les travaux. Et côté location, les biens partent très vite.

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Quels quartiers recommandes-tu aujourd’hui ?‍

Les Batignolles, le 17e, le 2e et le 3e restent très demandés. Le 5e et le 12e sont parfois mal perçus par certains clients, ce qui est souvent lié à des préjugés. Mon rôle est aussi de les sensibiliser, d’expliquer pourquoi un quartier peut être un bon choix, même s’il n’était pas sur leur radar.

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Quelles sont les erreurs classiques des locataires ?‍

Des dossiers incomplets ou mal présentés. C’est ce qui bloque tout. MeCaza est reconnu pour la qualité de ses dossiers, et ça fait toute la différence auprès des agences. Un dossier lisible, complet et bien structuré, c’est un vrai atout.

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📊 Valeur ajoutée

Qu’apprécient le plus tes clients dans ton accompagnement ?‍

Ma disponibilité, surtout en période tendue. Je reste ultra réactif, même le week-end, car les annonces tombent à n’importe quel moment. J’aide aussi les clients à comprendre pourquoi ils n’y arrivaient pas seuls jusque-là : je leur explique les enjeux et les leviers à activer.

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Une mission où ton rôle a tout changé ?‍

Une femme dans une situation personnelle compliquée ne trouvait rien. Grâce à mon réseau et au off-market, j’ai pu lui décrocher un appartement rapidement. Plus récemment, une mission MeCaza s’est conclue parce que j’ai su présenter le dossier au bon agent, au bon moment, malgré la concurrence de trois autres chasseurs.

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Comment développes-tu ton réseau d’agences ?‍

Je démarche directement les agences, je vais sur le terrain, je prends le temps d’échanger avec les agents. Beaucoup ne connaissent pas MeCaza, donc je crée ce lien humain pour élargir notre réseau. Et ça fonctionne : ils partagent leurs exclusivités avec moi.

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Quelle place accordes-tu à la pédagogie ?‍

Elle est centrale. Beaucoup pensent qu’en payant un chasseur, tout est gagné. Mais c’est un travail d’équipe. Il faut expliquer, cadrer, faire comprendre les réalités du marché. C’est quand le client comprend la valeur de ce qu’on fait qu’on peut avancer ensemble.

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💬 Expérience humaine

Quel type de client préfères-tu accompagner ?‍

Les étudiants sont souvent plus à l’écoute. À l’inverse, les couples avec de l’expérience dans la recherche sont parfois plus fermés au conseil. C’est un vrai travail d’adaptation à chaque profil.

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Une anecdote marquante ?‍

Un couple attendait un enfant, et le mari allait être licencié. Il leur restait 4 semaines pour trouver un logement à Paris. En 48h, j’ai trouvé, organisé une visite, et ils ont signé le bail. Une mission express qui a fait toute la différence dans leur vie.

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Comment gères-tu la pression dans ce métier ?‍

Je prends du recul. Je donne toujours le meilleur de moi-même, mais j’accepte aussi que tout ne soit pas toujours possible. Ce métier, il faut l’aimer. Sinon, on ne tient pas.

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🚀 Pour conclure

Un conseil pour ceux qui hésitent à faire appel à un chasseur immobilier ?‍

Si vous n’avez pas un emploi du temps ultra flexible, ce sera compliqué de vous en sortir seul. Être réactif, disponible, faire des visites dans l’heure, c’est indispensable aujourd’hui. Un chasseur, c’est un partenaire de confiance qui vous décharge totalement.

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Comment vois-tu l’évolution du métier ?‍

Le marché est extrêmement tendu. Si le gouvernement fait évoluer la réglementation sur les locations Airbnb et allège les obligations de travaux liées au DPE, cela pourrait générer davantage d’offres locatives à Paris. Mais pour l’instant, rien n’est acté. Quoi qu’il en soit, le besoin d’un chasseur immobilier restera fort, notamment pour faire gagner du temps et sécuriser les démarches.

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Si tu devais résumer ton rôle en une phrase ?‍

Apporter de la réactivité et de la flexibilité là où les clients n’en ont pas.

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✅ Faire appel à un chasseur immobilier sur Paris

Alexandre vit son métier à fond. Il est sur le terrain, proche de ses clients, toujours prêt à aider. Grâce à lui, des familles trouvent un logement, des étudiants signent un bail, et des projets prennent vie. À Paris, quand tout va trop vite, avoir un chasseur immobilier comme Olivier, ça change tout.

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